mardi 30 septembre 2008

L'ordinaire s'améliore : Vorochilov est heureux !

Ah, qu'on mange bien ! Ah, que c'est appétissant ! Le camarade Vorochilov ne tarit pas d'éloges et de bonheur depuis que nous avons ajouté quelques feuilles de salade fraîche à notre dîner. Bon, il ne faut pas que ça devienne une habitude, hein ! Nous tenons à notre santé, les salades, c'est tout juste bon à être vernalisé.

5 commentaires:

Jeanne a dit…

C'est très bien !
Continuez comme ça les enfants =)
Haha Marrante je suis.

Anonyme a dit…

Vous nous avez posé des problèmes avec le verbe "vernaliser"...
Bravo quand même.
Et les desserts?
Yaya Papou

Unknown a dit…

Vous vernalisez le salades... elles doivent avoir une drôle de tronche!

Anne-Marie a dit…

C'est faire mûrir plus vite, non?

Politburo du PCUB a dit…

Hem, hem. Silence dans l'auditoire. La vernalisation, camarades, est la plus grande réussite de la génétique prolétarienne initiée avec fougue par le génial Trofim Lyssenko et encouragée par l'encore-plus-génial Staline. Elle se base sur le principe de transmission des caractères acquis à la descendance, un principe démontré par le simple bon sens. Si un vaillant mineur du Donbass perd un bras suite à l'écroulement d'une galerie de mine (sabotage !), il est évident que sa descendance naîtra elle aussi amputée d'un bras. Simple, évident, et vérifié chaque jour par la pratique. Ce principe permet donc, appliqué au règne végétal, de transformer les propriétés d'une espèce en l'espace de deux générations. Par exemple, on peut accoutumer les plantes comestibles au climat frisquet de la Sibérie. C'est ce que l'on nomme la vernalisation. Et afin de démontrer une fois de plus son irréfutabilité, cet hiver, dès que les températures le permettront, nous vernaliserons devant témoins des plants de laitue sur notre balcon.

Merci de votre attention soutenue, et bonne journée, camarades.