De la bière pour tenir avant le départ

Le maréchal Vorochilov, pour se mettre de bonne humeur, a consommé hier soir une bière haut de gamme d'une marque tchèque au logo pour le moins attrayant. Selon mes connaissances - réduites - en tchèque, le nom de cette marque se prononce : "Prajetchka". A consommer avec modération.

Pris dans les glaces

Ca y est, la Moskova est aussi gelée que vos héros... Cela dit, c'est fichtrement beau, on a envie d'y plonger, de s'y baigner à jamais et euh je raconte n'importe quoi dans l'euphorie de mon départ prochain. Merci à Rémy pour cette photo heuristique. Cotisons-nous pour lui acheter des doigts artificiels, camardes, pour remplacer ceux qu'il a perdu lors de la prise de cette photo par -8 / -10 °C.

Retour de Vorochilov à la maison

Eh oh ne quittez pas si vite ce blog, je ne suis pas encore parti, moi, votre Vorochilov adoré. Ce sera chose faite mardi, avec l'avion que voici, un magnifique chasseur Sukhoï Su-47 Berkut* mis à disposition par la VVS (aviation militaire). Tout ce qui s'interposera entre moi et la maison sera descendu en flammes.
* merci au camarade Jean-François, oncle du camarade Vorochilov, pour la très belle photo du zinc
Flash-info : le camarade Molotov est arrivé sain et sauf à Stalingrad.

Fin de la Saison 1...

Camarades de l'Union Soviétique et du Soviet de Bordograd !

Il est temps pour le Parti d'interrompre temporairement le récit de ses aventures moscovites sur votre blog préféré. Le camarade Vorochilov repart mardi pour l'oblast de Périgorod, d'où il fera, à n'en pas douter, rayonner le bonheur sociétal sur ses proches éplorés et les prolétaires français heuristiques. Quand au camarade Molotov, conquis par la beauté sauvage de la Russie Soviétique, il s'embarque ce soir même dans le train pour Stalingrad - honteusement renommée Volgograd par le macaque Khrouchtchev et sa clique de fascistes -, d'où il ramènera à n'en pas douter moult reliques de la Grande Guerre Patriotique et portraits du noble Staline. Au cours de son périple prolétarien rouge, le camarade Molotov n'aura que peu de temps à consacrer à l'information internet des masses populaires, mais tiendra un blog consacré spécifiquement à son épopée épique. Retrouvez donc les aventures de Vjatcheslav Mikhaïlovitch au pays des soviets à l'adresse suivante :
http://maisquestcequimapris.blogspot.com/

Le PCUB est fier et heureux de vous avoir eus pour lecteurs et soutiens indéfectibles, et vous donne rendez-vous vers la mi-janvier pour la saison deux de ses errances dans la capitale du socialisme triomphant. Vive le communisme ! Vive Staline !

LE PCUB VAINCRA !

Hem. Ce document inepte se passe de commentaires. Vorochilov a jugé opportun de foutre sa binette devant l'objectif de l'appareil photo au moment où je pressais le déclencheur. Voilà qui devrait vous rassurer sur notre humeur : Vorochilov se porte à merveille, il fait des blagues rigolotes sans arrêt. Et il a un GRAND sourire idiot.

Nous ressortons du Kremlin l'esprit pénétré d'heuristisme et de mistophorisme staliniste prolétarien rouge. Une dernière photo pour la route : la perspective depuis les murailles : le musée central, et tout au fond, le Christ-Sauveur cette fois-ci illuminé.

La Cathédrale des Douze Apôtres. Difficile de cadrer le bâtiment en entier, vu sa taille et l'impossibilité de prendre assez de recul (zone interdite !).

Le toit du Palais Présidentiel, également appelé Palais des Tours, pour des raisons évidentes.

Un gros plan sur la cathédrale de l'Assomption permet d'apprécier au mieux les frises qui le décorent et les pierres apparentes des murs.

Cathédrale de l'Archange et cathédrale de l'Annonciation.

Les mêmes, moins la cathédrale de l'Archange.

La Place des Cathédrale, comme son nom l'indique, rassemble des cathédrales. Beaucoup de cathédrales. Au premier plan, la Cathédrale de l'Assomption, au second plan à gauche, la Cathédrale de l'Archange, et à l'arrière-plan, la Cathédrale de l'Annonciation. Et à l'arrière-arrière-plan, le ciel.

Le Sénat à gauche et le bâtiment de l'administration à droite. On ne peut pas s'en approcher plus, la visite étant limitée à la Place des Cathédrales, soit un peu moins de la moitié du Kremlin.

Nous voilà à l'intérieur des mythiques murailles aussi rouges que le génial Staline était génial. A gauche derrière les arbres, la tour d'Ivan le Grand. A droite, derrière la Cathédrale des Douze Apôtres, on voit les coupoles de la Cathédrale de l'Assomption.

Nous sommes toujours à l'extérieur. Derrière les murailles, le Palais Présidentiel. A droite, la tour Borovitskaya.

Nouvelle série de photos.

Dimanche soir, le Politburo du PCUB s'est rendu là d'où le grand frère soviétique prend ses directives et fait rayonner le socialisme sur le monde entier : le Kremlin ! C'est l'âme et le coeur emplis d'humilités que les délégués du Parti Communiste des Universités de Bordograd ont mis leurs pieds dans les traces de Lénine et Staline, et ont pris une série de clichés heuristiques que nous avons la fierté de vous présenter. Ici, les abords du Kremlin : à gauche, les arbres du Parc Alexandrov, à droite, on devine la silhouette de la Cathédrale du Christ-Sauveur.

Ah, que nous sommes beaux !

La Marine, c'est bien. Mais à deux, c'est mieux. Le camarade Vorochilov a temporairement renoncé à sa supériorité hiérarchique habituelle pour endosser la "Bezkozirka" (Calot de marin) du matelot soviétique. Pour la plus grande jalousie du camarade Molotov, qui aurait bien aimé s'en acheter une, mais n'en a pas trouvé à sa taille, ça lui apprendra à avoir une grosse tête de soixante centimètres. Il se console en se disant qu'il est beau aussi, même si Vorochilov l'est encore plus. Rejoignez-nous dans la Marine !

Enfin !

Ca y est ! La maladie récente du camarade Vorochilov et l'épuisement psychologique du camarade Molotov ont atteint un tel paroxysme que pour se remonter le moral, le Politburo a du se lancer dans des achats de GRANDE ampleur. Premier cliché d'une série à venir : V.M. Molotov entre dans la Flotte Rouge pour de bon, et par la grande porte ! Raaah, que je suis beau !

Manifestation de soutien à Kliment Iefremovitch.

Hier soir, à Moscou, une foule innombrable est descendue dans la rue, brandissant des portraits du camarade Vorochilov, et scandant des chants amicaux souhaitant un prompt rétablissement au héros de l'Union Soviétique. Nul doute que la ferveur populaire atteindra des sommets jusqu'alors connus seulement du temps du génial Staline lorsque le chef suprême de l'Armée Rouge rejoindra les siens ce soir.

Soutiens au camarade Vorochilov.

Le PCUB, rapide comme l'éclair dans le domaine de l'agit-prop, a déjà lancé l'impression à grande échelle de cette affiche, démontrant que le peuple, de 3 à 333 ans est derrière son maréchal adoré ! Tiens bon, Vorochilov !

Le peuple est derrière lui !

Enfin, le peuple, représenté par le Politburo du PCUB. Le peuple tout entier ne serait pas rentré dans le cadre, vous savez, même si il eut sans peine contenu dans la spatieuse chambre que l'hôpital Lyssenko met à disposition du valeureux convalescent. Le camarade Vorochilov est bien entouré par ses plus proches camarades, son avenir est aussi radieux que le regard d'un kolkhozien. Confiance, camarades ! On le sortira de là !

Premier repas !

Après deux jours de jeûne, dont une journée nourri par perfusion sanguine, le camarade Vorochilov est à nouveau capable de manger, et déguste avec fougue la succulente nourriture de l'hôpital Lyssenko. Un signe de plus de son rétablissement prompt au-delà de toute espérance, mais que valent les probabilités bourgeoises face à la soliditié d'acier d'un organisme soviétique et à la force d'âme du camarade-maréchal ?

Vive le camarade Vorochilov !

Hourra ! Les chirurgiens soviétiques ont donné leur maximum pour sauver le plus éminent de nos camarades ! Aujourd'hui, Kliment Iefremovitch Vorochilov se porte à merveille, et se rétablit à toute allure grâce à son organisme génétiquement et heuristiquement supérieur dans tous les domaines. Le Politburo lui a une nouvelle fois rendu visite cet après-midi, et les nouvelles sont excellentes ! Demain, le vaillant camarade Vorochilov pourra sortir la tête haute de l'hôpital Lyssenko : il a triomphé de l'empoisonnement fasciste ! Gloire au camarade Vorochilov ! Gloire à la médecine prolétarienne ! Gloire à l'homme que nous aimons le plus : Staline !

IMMONDE ATTENTAT FASCISTE !

Scandale ! Honte ! Le complot fasciste ne recule plus devant rien ! Hier soir, un activiste koulak a empoisonné le dentifrice du camarade Vorochilov à l'aide d'un dérivé de cyanure amiantisé, provocant chez le valeureux commissaire du peuple des douleurs insoutenables, que seule sa volonté sans faille lui a permis de supporter. Le lendemain, l'organisme surhumain du noble Vorochilov luttait toujours contre le poison capitaliste, mais sa robuste constitution prolétarienne lui permit de transformer l'infection sournoise en une crise d'appendicite, plus courante, mais effroyablement douleureuse.
Il en faut plus pour stopper le Politburo ! Le camarade Vorochilov a bénéficié des soins des meilleurs spécialistes soviétiques, promené dans Moscou par son camarade et ami V.M. Molotov jusqu'au plus réputé des hopitaux de la capitale du socialisme - l'hôpital T. Lyssenko. À l'heure qu'il est, le camarade Vorochilov est hors de danger. Il a été opéré dans la journée selon une techniqe révolutionnaire qui lui permettra d'être sur pied dans trois jours. En attendant le rétablissement total de la fine fleur du Politburo, les messages de sympathie sont les bienvenus. Courage, camarade Vorochilov ! Le peuple est derrière toi !

Sans commentaires.

Il est 16h30. Heureusement, le panorama est beau.

Devant la nouvelle galerie Tretiakov.

La nouvelle galerie Tretiakov, consacrée à l'art du XXième siècle, est un harmonieux bloc cubique de béton armé, chef d'oeuvre d'architecture ridiculisant Saint-Basile et le Christ-Sauveur réunis. Devant, des groupes de statues subtiles acceuillent le visiteur avec grâce et légèreté.

Corvée de patates.

Le camarade V.M. Molotov démontre que bien qu'absorbé par ses hautes fonctions ministérielles au service du peuple, il sait parfois s'adonner à des activités simples et manuelles, comme l'épluchage de pommes de terre (vernalisées, évidemment). Le Politburo, en plus d'être brillant, est donc accessible. Prenez-en de la graine.

Encore une victime, euh, une recrue !

Le socialisme à visage-casquette rencontre un succès colossal. La camarade Cyrielle, comme en témoigne cette photo, vient de rejoindre les rangs désormais étendus du Parti. Hourra ! Prolétaires amateurs de belles casquettes, rejoignez le mouvement révolutionnaire !

Le Politburo s'élargit !

Grâce au Parti Communiste des Universités de Bordograd, toute la communauté française de l'abschijitié se dote de casquettes somptueuses, et se convertit au stalinisme orthodoxe. De gauche à droite : Vorochilov, Molotov, Amandine, Ioannis. En fond, le congrès des étudiants pour le rétablissement de l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques, que le comité directeur du Politburo a convoqué et présidé la semaine dernière. A, que nous sommes beaux et forts ! Ah, que l'uniforme nous sied à merveille ! Mais qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?